L’hypnose Ericksonienne est issue des travaux du Docteur Milton Erickson (1901-1980). Elle s’appuie sur la conviction que chaque personne peut développer des ressources pour affronter les situations qu’elle rencontre. L’approche Ericksonienne est souple et non dirigiste, à l’inverse de l’hypnose de spectacle.
L’hypnose est un état modifié de conscience que vous expérimentez de façon naturelle.
En effet, au moment où vous lisez ce texte, vous êtes probablement dans un état de conscience ordinaire. Un état dans lequel vous exercez votre esprit critique en analysant les informations qui vous parviennent et les idées qui naissent en vous.
Repensez maintenant à ces moments, lorsque vous êtes en voiture et que vous avez oublié les derniers kilomètres. Ou lorsque vous êtes dans la lune. Ou que vous êtes absorbé par un film qui dure 2 heures… Dans ces moments, vous êtes en « état d’hypnose » léger…c’est étonnant, n’est-ce pas? C’est comme si notre conscient s’écartait temporairement de notre activité du moment, pour laisser place à une autre partie de nous-même.
Au cours d’une séance, nous recréons cet état et l’amplifions.
Les personnes ont souvent la sensation d’être dans une rêverie associée à une profonde détente. C’est à ce moment-là que les blocages et les comportements vont être perçus différemment. C’est à ce moment que ces apprentissages inconscients sont modifiés.
Durant cet instant, nous sommes comme dissociés. Une partie de nous reste parfaitement éveillée et pleinement consciente pendant qu’une autre partie peut s’absorber dans quelque chose de totalement différent.
Un processus naturel
C’est en fait davantage un processus qu’un état car, en hypnose, les notions de cycle, de mouvement, de flux d’informations, de changement sont présentes. C’est aussi un mode de fonctionnement particulier. Vous pouvez lâcher prise tout en gardant le plein contrôle. Vous restez constamment réceptif à la voix de l’hypnothérapeute. Vous ne dormez pas et continuez à entendre les bruits autour de vous, vous pouvez également parler.
